Chers membres
Cette année encore, le Cercle de l’Arbalète, accompagné d’une importante délégation de membres des forces spéciales et de l’Etat-major du COS, s’est rendu au Consumer Electronic Show de Las Vegas, dans le but d’anticiper les ruptures technologiques du monde numérique et de débusquer les pépites de demain. Notre attention s’est, comme chaque année, concentrée sur l’Eureka Park ou se côtoyaient plus de 800 startups du monde entier, dont environ 200 françaises.
En parcourant les allées bondées du Park, on constate que la présence française continue son envol, toujours plus riche en diversités technologiques et affirmée dans sa communication. Vous pourrez d’ailleurs découvrir les plus prometteuses de ces jeunes entreprises le 29 mars, lors de notre salon SOFLAB.
Pour la petite histoire………(cliquez pour lire la suite)
De notre expérience au CES nous avons ramené les habituels étonnements devant le gigantisme de l’événement et des moyens investis par les acteurs majeurs du secteur pour y figurer en position de leaders. Les stands de Samsung et d’Intel par exemple, constituaient des ilots grandioses où l’exhibition technologique se doublait souvent d’une démonstration de force.
De l’avis même des spécialistes, ce CES n’aura cependant pas accouché de grandes ruptures technologiques mais bien plutôt de dizaines d’ajustements et de perfectionnements de technologies existantes avec une focale sur la sécurité des données et des infrastructures réseaux et systèmes.
Voici quelques éléments sur les tendances observées :
• L’IA est omniprésente et désormais intégrée, en embarquée ou dans le cloud, dans une grande partie des produits présentés. Il convient évidemment de prendre du recul sur les éléments de langages « smart » déployés, mais l’irruption de certains modèles de référence en la matière (Alexa) a certainement provoqué une émulation et le deep learning et l’algorithmie font maintenant partie du vocabulaire de toutes les industries de grande consommation, de la voiture à l’art en passant par l’électroménager.
• La sécurisation, notamment de l’IoT, était au cœur de bon nombre de discours et ateliers durant toute la durée du salon. L’avènement de la blockchain, enfin sortie des cercles geeks et crypto-investisseurs, était souvent visible, notamment dans la gestion des données utilisateurs.
• Les thématiques RH étaient également abordées de manière sous-jacente par de nombreux acteurs, du grand groupe à la startup, signe aussi que le CES dépasse le cadre strictement « consumer ». Ce salon est de plus en plus le moyen pour l’industrie du digital de se parler à elle-même et d’engager ainsi des réflexion sur le rapport qu’elle entretien avec les modes de productions de l’industrie 3.0.
• La gestion de l’énergie, pièce centrale des rapports entre le digital et les infrastructures, a monopolisé l’attention des acteurs de la smart city, smart building et smart home. Cette gestion, qui recoupe des questions d’écologie, d’économie et de confort cherche actuellement son modèle entre de multiples propositions.
On l’aura compris ce CES aura été pour de nombreux acteurs de la nouvelle économie celui de la réflexivité, voire de l’examen de conscience, en attendant le temps de la maturité. La protection des données, par exemple, est devenue une véritable préoccupation des consommateurs et de nombreuses entreprises savent désormais que l’acceptabilité de leurs produits par le grand public y est suspendue.
Pour les membres qui seraient désireux d’aller au-delà de ce résumé, nous sommes à votre disposition pour répondre au mieux à vos interrogations et réagir à vos commentaires.
Pour les plus intéressés nous tenons également à disposition les documents de préparation qui nous ont permis de mener à bien cette mission .
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